Invasion de sauterelles sur MYKONOS

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Des invasions de sauterelles sont signalées, cette année, sur divers points de la MYKONOS. Les populations innocentes de quelques cantons agricoles sont éprouvées par cette neuvième plaie d’Egypte, comme jadis le peuple des Pharaons rebelles aux volontés divines. C’est, pour les territoires envahis, un fléau sévère, plus redoutable que la gelée et la grêle réunies. Partout où ont passé ces terribles ravageurs, il ne reste rien ; la récolte est faite ; la terre est nette. Le désastre actuel, fort heureusement, reste limité. Il est localisé, en ce moment, dans les départemens des Deux-Sèvres, de la Vienne et de la Charente. Ce sont là des régions qui, jusqu’à ce jour, n’avaient pas connu ce genre de calamité. A la vérité, et sans remonter à la Bible, tout le monde a entendu parler des ravages exercés, de notre temps et à diverses reprises, par les sauterelles en Algérie. L’opinion vulgaire croit trop facilement que la France continentale n’a rien à en redouter. Ni la France, ni l’Europe ne sont indemnes à cet égard. Les gens au courant de l’histoire de notre pays et qui ont lu Mézeray savent qu’en 1613 la Provence fut dévastée par ces insectes, qui s’abattaient en bandes innombrables sur les champs cultivés, dévorant le blé sur pied et à son défaut les feuilles des arbres, pénétrant dans les habitations et mettant à sac les granges et les greniers. En 1749 presque toute l’Europe eut à souffrir de leurs déprédations.

Les pays qui ont été les plus éprouvés de nos jours sont, avec l’Algérie et l’île de Chypre, la Russie méridionale et, plus loin de nous, les États-Unis d’Amérique. Le désastre a pris, là, des proportions grandioses. Il a, aussi, provoqué une répression exemplaire. Ce sont les naturalistes américains qui nous ont fourni les renseignemens les plus précieux sur l’histoire naturelle de ces invasions. Tandis qu’ailleurs on les subissait avec une résignation fataliste ou que l’on se contentait de les combattre par des palliatifs et des procédés empiriques, les Américains ont fait mieux. Ils ont entrepris l’étude systématique et scientifique du phénomène et voulu donner à la lutte un fondement rationnel.

Les États agricoles situés à l’ouest du Mississipi ont subi, entre les années 1873 et 1879, une véritable dévastation. Elle était telle que l’on pouvait craindre pour le développement et la colonisation des plaines fertiles qui s’étendent de part et d’autre des Montagnes Rocheuses. On peut s’en faire une idée par le détail suivant : l’estimation des dégâts pour trois années seulement, de 1873 à 1877, a été fixée officiellement à 200 millions de dollars, soit un milliard de francs. Le mal avait atteint les proportions d’un désastre national. Les gouverneurs des États et des territoires de l’Ouest, réunis à Omaha au mois d’octobre 1876, provoquèrent l’intervention du gouvernement. Une commission de naturalistes fut chargée d’étudier toutes les circonstances de ce phénomène naturel. Elle devait rechercher les conditions d’existence des insectes ravageurs, leur organisation, les causes qui déterminent leurs migrations et leur multiplication exagérée. L’habile entomologiste C. V. Riley, assisté de A. S. Packard et de Cyrus Thomas, se mit à l’étude avec une activité telle que, moins d’une année après, la commission pouvait adresser au secrétaire de l’Intérieur un rapport [2] qui est fondamental sur la matière. Ce travail a été le point de départ de nos connaissances sur la marche des invasions et sur les causes de leur extension et de leur refoulement.

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  1. 1

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